Le site web de PROJECTIL', l'asso organisatrice du festival
Des kits graphiques jolis et bien faits. Ce site est basé sur l'un d'eux. Merci à Zwatla pour le gain de temps et l'inspiration!!!
Depuis cinq ans, Bikini machine fabrique des sons hybrides entre
électro, soul et rock 60s. Après leur premier album en 2003,
composé à grands coups de samples vintage et de machines
dernier cri, ils ont repris goût aux structures plus simples des grands
classiques, au point de sortir à l’automne 2005 un album-hommage
à Jacques Dutronc. Retravailler ses pépites 60s leur a donné l’envie
d’écrire simplement des chansons tous ensemble.
Finis donc les samples. La dernière idée de génie de Bikini Machine
? Ressortir des vieilles guitares. Un vrai pari après la période des
groupes en « the » ! N’empêche. Airline, Hagström, Fender Jaguar, ou
autres incroyables Morris se tirent désormais la bourre avec les
machines. Des fuzz bavantes relèvent les rythmiques. Des
programmations savantes bousculent les solos. Pas de quartier pour
les guitar-heroes ! Le résultat : un son plus live, à la fois mature et plus
sauvage. On sent Bikini machine enfin à leur aise dans ce décorum
néo-pop de plus en plus personnel.
Voici donc le nouvel album de bikini machine, Daily Music Cookin’. Ni
une impossible danse rétro ou un improbable journal anglais
dernière tendance, ce Daily Music Cookin’ résume plutôt le liant et le
tour de main indispensables acquis concerts après concerts pour
parvenir à ces douze morceaux. Allemagne, Angleterre, Espagne,
Hollande, Suisse, Belgique, Chine, Espagne et même Russie, partout
l’accueil est chaleureux et enthousiaste.. La centaine de dates sur les
deux tournées françaises et dans les nombreux festivals (Vieilles
Charrues, Transmusicales, Solidays, Printemps de Bourges…) en est
aussi la preuve.
Le Jerk du Gastronome résume bien cet album. Ecrit comme un clin
d’oeil à Boris Vian, prince de St Germaindes-Prés bien avant que Ray
Davies ou Andrew Log Oldham ne jerkent rue Princesse, on y
retrouve l’omniprésence des guitares fuzz, appuyées par des
gimmicks électro imparables ; le tout sur un chant détaché, assez
classe. Ce ton et cette ambiance sont aussi présents sur les deux
autres morceaux en français. L’invitation diabolique digne de
Gainsbourg à rejoindre La Pharmacie anglaise, et les plans de ce
héros très « Deuxième Souffle » de la Downtown jail.
Trop réferencé ? Les deux instrumentaux enfoncent le clou. Bien sûr,
on imagine sans mal l’inspecteur Ginko lancé à la poursuite de la
jaguar type E de Diabolik sur les routes de la Riviera dans Cougar 73,
avant l’happy end de Destinazione Roccapina. Mais, Bikini Machine
se jouent de leurs influences et massacrent les clichés.
Les machines catapultent le très byrdsien Summer Kingdom. La
wha-wha se charge de Voodoo pour tout écraser sur son passage.
The Pawn semble lui avoir été écrit dans les studios de Fortune
records par un André Williams sous acide. Ces subtils mélanges
explosent pour donner le super-efficae Shake ! qui devient
naturellement le titre-phare de l’album. Bikini Machine parvient ainsi
toujours à garder le cap. Jouer efficace et
juste, quelque soit le style ou l’instrumentation. Des airs plutôt soul
de It’s all up et Let’s Grab jusqu’aux hymnes
plus garage-punk délicieusement d’actualité d’Optimistic
breakdown. Un vrai régal !
Ecoutez Shake !
http://www.myspace.com/bikinimachine
Tout comme un film de Lynch … Les intentions se croisent, se percutent pour donner une musique intimiste, contrastée, chargée de bidouillages sonores et autres mélodies habitées. Un nom de velours pour sa douceur, sa chaleur mais aussi pour son mordant, son piquant, selon le sens dans lequel on le prend … le comprend … Blue velvet signe en 2006 son premier 3 titres dans le studio de la province de Liège avec le soutien et le talent de Rudy Trouvé (Kiss my jazz, Dead man ray, dEUS …), un maître dans le domaine du rock indé belge et avec lequel ils partagent la scène à l’occasion du concert pour la soirée de « ça balance pas mal à liège » au Forum de Liége. L’aventure du studio les poussera à aller plus loin et leur premier EP se pointe à l’horizon. Inspiré par la solitude dans les moments de pseudo bonheur imposés par la société, c’est une musique à la fois complexe mais accessible, aux textes entre humour et désespoir qui vous décrochera un sourire amusé, intrigué, lorsque vos sentiments s’entrechoqueront. Voir blue velvet à l’oeuvre c’est un peu comme entreprendre un itinéraire hors du commun qui vous plonge dans un univers aux limites de vous-même, où la musique trouve certainement son moteur le plus précieux, entre le chaos et la structure harmonique. http://www.myspace.com/bluevelvetbe
Combo Lillois, les quatre de Pink Nicotine distillent une pop en apesanteur agrémentée de programmations électroniques qui n’est pas sans rappeler celle d’illustres aînés : le Pink Floyd d’avant la tournée des stades, le Bowie période transformiste et l’Air du tournant du siècle. Pink Nicotine ou l’art et la manière d’assimiler plus de trente ans de musique pop sans jamais sonner comme ses prédécesseurs ! http://www.pinknicotine.com/
http://www.myspace.com/3pinknicotineCes 4 musiciens ont décidé de fonder un groupe lors d’un match de foot, dans leur ville d’origine : Valenciennes. En deux ans, 25 chansons à leur actif, toutes écrites dans la langue de Shakespeare. Et pour cause, Eon Ballinger, chanteur du groupe, est un anglais installé à Valenciennes depuis 3 ans En Angleterre, The Reign Parade possède un réel succès, et est accueilli chaleureusement. Un vrai talent de songwriting purely british. Un son acoustique renforcée par un violoncelle, voix expérimentée d'Eon, The Reign Parade est une petite perle à découvrir, rappelant les heures glorieuses de la pop anglaise, des années 60 aux années 90, inventive et mélodique http://www.myspace.com/thereignparade
Copyright 2005 | designed by
and
| XHTML - CSS by